16.10.09

Le silence dans le groupe

Certains membres du groupe peuvent recourir au silence comme moyen d’expression
Alors comment interpréter ce silence ? Y’a –il communication ou expression de pensée, de sentiment ou autre par l’abstinence à la parole ?
Le silence dit-il quelque chose ?
Comment les autres membres du groupe vivent le silence de l’un d’entre eux ?
Le silence est-il un choix ou une contrainte ?

Le silence peut être salutaire s’il y’a consensus des membres du groupe, mais il y a moments où parler devient un besoin. C’est difficile se taire lorsqu’il y a eu une incompréhension, une offense, lorsque l’autre veut avoir toujours raison et veut toujours avoir le dernier mot sur les décisions, lorsque nous voyons attitudes fausses dans les autres, lorsque nous avons une souffrance, lorsque nous comprenons que l’autre nous a mal jugé ou simplement lorsqu’on n’a pas le choix et qu’on ne peut faire autrement que se taire.
On peut souligner les limites du silence: certes le silence peut tout dire, mais encore faut-il qu'il soit entendu, qu'il soit compris, qu’il soit partagé.
Le silence dit quelque chose c'est certain. Mais on ne sait jamais précisément ce qu'il dit. Par le silence on laisse la possibilité à de multiples interprétations
Le silence, quand il n’est pas partagé, peut être une arme destructrice d’une relation affective car l’être humain a besoin d’être stimulé et dans le silence il peut se sentir isolé ou rejeté. Il peut, alors, être vécu dans la souffrance et l’incompréhension et ne peut alors être constructif.
Voilà pourquoi il vaut mieux lui préférer la parole qui a le mérite d’être audible. L’expression par les mots, dans certains cas, est apaisante et peut remplacer la violence du silence.

9.10.09

Défense sociale

Lorsque les individus se mettent en groupe pour la première fois, le phénomène premier est la défense sociale, aussi automatique et réflexe que la réaction pupillaire à la lumière.
Des effets à signaler surgissent ainsi dans le groupe notamment :

• Certains sujets se surpassent en présence d’un public par souci de l’image de soi reflétée à l'autre,
• D’autres sujets, pour le même souci, se sentent inhibés et se réfugient dans le mutisme ou l’approbation,
• Certains individus, par peur du ridicule ou de la critique ou du jugement d’autrui en général vont adopter officiellement l’opinion du groupe,
• Et, c’est aussi la même défense qui « facilite » la réponse banale conventionnelle et écarte la réponse rare et originale.

Ceci dit, plus le groupe est occasionnel, plus ces mécanismes sont en alerte et en jeu.

5.10.09

Groupe réel, virtuel,

Des phénomènes, mécanismes et processus psychosociologiques émergent et se développent dans les petits groupes sociaux.
Actuellement avec les technologies de communication, il est possible d’appartenir à une multitude de groupes virtuels notamment via le Web. Ces groupes ont aussi une influence significative. Ainsi les nouvelles technologies de l’information amplifient les phénomènes de groupe.
Tout groupe réel ou virtuel est caractérisé, entre autres, par :
• Des phénomènes qui s'y développent, et un champ propre pouvant favoriser le changement,
• Des membres avec leurs vécus et personnalités, leurs objectifs, leurs besoins faisant que ce champ est unique,
• Des attitudes et comportements spécifiques,
• Un contexte, un environnement,
• Une énergie de production qui permet d’atteindre les objectifs,
• Une énergie d’entretien dont deux fonctions principales : la facilitation et la régulation,
• …….

3.10.09

Influence Groupe

Chaque membre du groupe est une source potentielle pour le groupe. L’individu rejoint le groupe avec son histoire, son savoir, son savoir faire et son savoir être. Toutes les sources partagées font que chaque membre est aussi récepteur et chacun saura s’enrichir personnellement et se développer s’il prend conscience de soi et des autres, s’il sait communiquer dans le groupe.
L’influence du groupe peut être de natures multiples telles que :
• Influence du langage,
• Influence des idées,
• Influence des modes de comportements et de pensées,
• Influence des valeurs d’une culture,
• Influence d’une idéologie,
• …………… ;
Une attitude ouverte et saine de préjugés permet aux membres de vivre les expériences de groupe de manière optimale, d’enrichir leurs perceptions, jugements et conduites.Leurs relations humaines deviennent alors plus harmonieuses et plus compréhensives.

1.10.09

Des émotions dans le groupe

L’individu a naturellement besoin de sécurité et appartenir au groupe lui permet de satisfaire ce besoin. Celui-ci se manifeste sous deux formes :
1. Le besoin d’approbation : Reconnaissance et acceptation par les autres,
2. Le besoin de certitude : L’accord des autres sur un fait est un moyen de sortir du doute.
Paradoxalement il a peur du groupe, a peur que son identité ne fond dans celle du groupe.
Le groupe est comme l’individu, un tout situé dans un environnement dont l’ensemble constitue un champ social. Il a son identité propre, ses propres règles, normes et valeurs. Et c’est à partir de ces derniers que se construit la cohésion du groupe.
Le sentiment d’appartenance au groupe fait que ses membres se conforment volontairement à ses normes. Le risque est qu’un fort degré de cohésion peut pousser les membres à se protéger de l’environnement extérieur et à la longue le groupe tombe dans l’homéostasie et l’individu égare son identité individuelle.
Alors Vigilance quand au choix des groupes auxquels nous voulons appartenir. Différence, ouverture, accomplissement, respect, solidarité, partage…………………………quelles valeurs cherchons-nous dans nos groupes choisis ?